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Raleigh vs. St. Augustin - Comparaison des tailles
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St. Augustin

Raleigh vs St. Augustin

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Raleigh (en anglais [ˈɹɑːli] ou [ˈɹɔːli]) est la capitale et la deuxième ville de l'État de Caroline du Nord, aux États-Unis. Raleigh est surnommé « la ville des chênes » (City of Oaks en anglais) en raison de ses nombreux chênes plantés à travers la ville. Lors du recensement de 2010, la ville comptait 403 892 habitants, ce qui en fait la seconde plus grande ville de l'État après Charlotte.



Raleigh, Durham et Chapel Hill forment les trois villes du Research Triangle Park. En 2006, l'ensemble comptait environ 1 509 560 habitants. C'est une des villes américaines dont la population augmente le plus vite. Fondée en 1792, elle a été nommée ainsi en l'honneur de sir Walter Raleigh, fondateur de la première colonie britannique permanente en Amérique : Roanoke.

Source: Wikipedia
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Augustin d'Hippone (latin : Aurelius Augustinus) ou Saint Augustin, né le 13 novembre 354 à Thagaste (l'actuelle Souk Ahras, Algérie), un municipe de la province d'Afrique, et mort le 28 août 430 à Hippone (l'actuelle Annaba, Algérie), est un philosophe et théologien chrétien romain de la classe aisée. Avec Ambroise de Milan, Jérôme de Stridon et Grégoire le Grand, il est l'un des quatre Pères de l'Église occidentale et l’un des trente-six docteurs de l’Église. La formation qu'il a reçue à Carthage est celle des lettrés romains de l'époque, même si ses écrits laissent apparaître une sensibilité et des traits liés à sa région de naissance. S'il est un maître de la langue et de la culture latines, il ne maîtrisera jamais réellement le grec, ce qui tendra à accroître les divergences entre les christianismes occidental et oriental. Né d'une mère profondément pieuse, il se convertit d'abord à la philosophie avant de devenir manichéen. Il n'abandonne le manichéisme et ne se convertit au christianisme qu'assez tard, en 386, après sa rencontre avec Ambroise de Milan. Après sa conversion, il devient évêque d'Hippone et mène une série de controverses, orales et surtout écrites, d'abord contre les manichéens, puis contre les donatistes, et enfin contre le pélagianisme. Il laisse une œuvre considérable tant en quantité qu'en qualité. Trois de ses livres sont particulièrement connus : Les Confessions, La Cité de Dieu et De la Trinité. Sur le plan théologique et philosophique, il est, à la suite d'Ambroise de Milan, le principal penseur qui permet au christianisme d'intégrer une partie de l'héritage grec et romain, en généralisant une lecture allégorique des Écritures liée au néoplatonisme. Toujours à la suite d'Ambroise, un ancien haut fonctionnaire romain, il incorpore au christianisme une partie de la tradition de force de la République romaine. Il est le penseur le plus influent du monde occidental jusqu'à Thomas d'Aquin qui, huit siècles après Augustin, donne un tour plus aristotélicien au christianisme. Malgré tout, sa pensée conserve une grande influence au XVIIe siècle, où elle est l'une des sources de la littérature classique française et inspire les théodicées de Malebranche et de Leibniz. Augustin est un penseur exigeant dans tous les sens du terme. Homme clé de l'émergence du moi en Occident, il joue également un rôle de premier plan dans l'évolution de la notion de justice. De son passé manichéen, il garde une forte distinction entre le Bien et le Mal. Toutefois, le néo-platonisme qui a fortement influencé sa conversion l'a amené à une conception d'un Dieu fort qui, à l'inverse du Dieu faible des manichéens, assure qu'à la fin le Bien l'emporte.



C'est, en Occident, le théologien qui insiste le plus sur la transcendance divine, c'est-à-dire que pour lui, les pensées de Dieu ne sont pas, de près ou de loin, les pensées des hommes. Selon lui, la croyance inverse constitue précisément le péché originel. Le Dieu d'Augustin est à la fois au-dessus des êtres humains et au plus profond d'eux-mêmes, d'où un accent mis sur ce qu'il nomme la trinité intérieure : la mémoire, l'intelligence et la volonté. Si la mémoire est importante, l'idée de commencement, de renouveau, est également très présente. La volonté permet de se diriger vers le Bien, mais n'est pas suffisante ; il faut aussi la grâce. Augustin met également l'accent sur la raison entendue comme un moyen de s'approcher de la vérité des choses — la vérité absolue n'étant pas de ce monde — dans une perspective qui intègre une dimension spirituelle certaine. En règle générale, la pensée augustinienne est animée d'un double mouvement, de l'extérieur (le monde) vers l'intérieur, domaine d'un Dieu lumière intérieure ; de l'inférieur (les plaisirs faciles) au supérieur (la vraie réalisation de soi). D'une certaine façon, ce qui sous-tend la dynamique de sa pensée est synthétisé par une de ses plus célèbres formules des Confessions : « Tu autem eras interior intimo meo et superior summo meo (Mais Toi, tu étais plus profond que le tréfonds de moi-même et plus haut que le très-haut de moi-même) ». Dans sa théologie, le poids du péché et de l'habitude du péché est tel que sans la grâce divine l'homme ne peut pas se sauver : c'est le sens de la lutte contre le pélagianisme, qui soutient l'inverse. Au XVIe siècle et au XVIIe siècle, le protestantisme et le jansénisme, qui reprendront ses thèses, s'adresseront, comme Augustin de son temps, plutôt aux classes moyennes actives qu'à l'aristocratie usuellement plus pélagienne. En lien avec sa théologie, il distingue fortement le monde (lié à l'amour de soi), de la Cité de Dieu (liée à l'amour de Dieu), un terme plus république romaine, qu'il préfère à celui de royaume de Dieu. S'il contribue fortement à mettre au premier plan le concept d'amour (il aime aimer) dans le christianisme, il est accusé d'avoir transmis à l'Occident une forte méfiance envers la chair (une tentation forte chez lui). Pourtant, sur le péché de chair, en partie repris aux platoniciens et aux néoplatoniciens qui distinguent l'âme du corps, vu comme entraînant les humains vers le bas, il aurait une position plutôt modérée par rapport à Jérôme de Stridon et Grégoire de Nysse.

Source: Wikipedia

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